Cet article explore les différents challenges que représente la réalisation de la première chirurgie implantaire. Il traite des enjeux d’organisation que cela représente en identifiant les menaces et en proposant des outils pour sécuriser cette nouvelle pratique. La mise en place d’une nouvelle pratique chirurgicale nécessite évidemment des connaissances techniques, mais c’est aussi l’occasion de développer et d’appliquer de nouvelles compétences, appelées compétences non techniques ou encore facteurs humains. Ce nouvel apprentissage sera le fil rouge de cet article.
À travers un rétroplanning détaillé, chaque étape clé de préparation et de réalisation du premier implant est analysée. L’article fournit des conseils et des outils pratiques aux praticiens débutants pour mieux aborder leur première chirurgie implantaire, mais aussi aux praticiens déjà rompus à l’exercice de sécuriser leur pratique.
La chirurgie implantaire est aujourd’hui une procédure courante en odontologie, offrant une solution de réhabilitation fonctionnelle et esthétique aux patients édentés [1].
La première chirurgie implantaire représente une étape clé dans la pratique des chirurgiens-dentistes qui s’y destinent.
Le succès de l’intervention repose non seulement sur la maîtrise des techniques chirurgicales, mais également sur une gestion efficace des facteurs humains, ces nouvelles compétences seront développées dans une première partie. La seconde partie de cet article expose un rétroplanning détaillé de la première chirurgie implantaire en tenant compte de ces facteurs humains déterminants.